Contexte climatique

Caractérisation de l’année 2022

En comparaison à la pluviométrie moyenne de ces dernières années, l’année 2022 est considérée comme exceptionnellement sèche sur l’ensemble du territoire Maralpin. En effet on note un déficit d’environ 43% inférieur à la moyenne des précipitations sur la période de 1991-2020, soit le déficit le plus important enregistré depuis l’année 1959. Parallèlement, des records de température ont été battus, puisque la période d’étiage s’est avérée la plus chaude jamais enregistrée.

Cette conjecture météorologique défavorable à eu pour conséquence de rendre les sols extrêmement secs et les débits des cours d’eau historiquement bas, ce sur des périodes estivale et automnale elle aussi historiquement longue mai à octobre 2022.

Devant ces conséquences de nombreuses mesures de restrictions des usages de l’eau via des arrêtés préfectoraux ont été prises sur le territoire sur l’année 2022 afin d’assurer d’une part le maintien d’un débit biologique minimum dans les cours d’eau pour préserver la vie aquatique, et d’autre part l’exercice des usages prioritaires de l’eau que sont l’approvisionnement en eau potable, et la sécurité civile.

Rapport à la normale du cumul moyen des précipitations sur le bassin versant du Var (Source : MétéoFrance)

Tendance générale climatique

A l’image de l’année 2022, les modèles prévisionnels nationaux et régionaux indiquent une tendance générale qui se dirige vers des épisodes de chaleur et de sécheresse intenses, rapprochés et prolongés, une et des épisodes pluvieux intenses et courts qui favorisent les ruissellements au détriment de la recharge efficace des aquifères souterrains. Les phénomènes précédemment cités passeraient d’occurrences conjoncturelles (de temps en temps) à structurelles (chaque année) obligeant à gestion plus efficace de la ressource en eau et à une adaptation des usages de l’eau.

Le lac du Broc à un très bas niveau en février 2023 (Source : SMIAGE)

Les Paillons (à gauche) et le Var (à droite) en période de basses eaux. (Source : SMIAGE)

Le Loup (à gauche) secteur des Ferrayonnes - niveau très bas favorisant le réchauffement des eaux et le développement algal.

La Cagne (à droite) en assec.