En 2023 dans les Alpes Maritimes, on ne compte pas moins de 158 stations d’épurations et plus d’une dizaine en cours de création ou de réhabilitation, allant d’une capacité de 30 équivalents habitant à 623 333 équivalents habitant pour la plus grande (Nice HALIOTIS).

Localisation des stations d’épuration et capacités de traitement :

Dans le département du 06 au niveau des stations ayant des capacités relativement importantes, on retrouvera principalement trois grands types de traitements :

  • Les stations à boues activées, avec des effluents séjournant plusieurs jours dans de grands bassins d’aération ou des bactéries en  suspension dans l’eau éliminent progressivement la pollution (par exemple Nice).
  • Les stations à Biofiltres, plus modernes celles-ci permettent de réduire l’emprise au sol des bassins d’aération en ajoutant dans l’eau des supports qui vont faciliter le développement des bactéries au sein d’un volume d’eau plus restreint (par exemple Cagnes-sur-Mer).
  • Et les stations avec lits bactériens, qui toujours dans le principe de l’épuration biologique vont ici chercher à développer une vie bactérienne en aspergeant l’effluent sur un massif filtrant de type roche volcanique.

Parmi les installations de taille plus modeste et de plus en plus répandues depuis une dizaine d’année, on retrouve principalement les stations d’épurations de type Filtre Planté de Roseaux.

Le Filtre Planté de Roseaux est généralement composé de deux étages de lits plantés successifs à travers lesquels les eaux usées percolent et s’épurent. Ce type de filière de traitement est bien adapté aux petites capacités de traitement et permet d’atteindre d’excellents niveaux de rejet tout en offrant une gestion simplifiée du fait de sa rusticité.

Sitographie

Localisation des stations d’épuration en France : 

https://www.assainissement.developpement-durable.gouv.fr


Textes et réglementation sur l’assainissement communal :

https://www.assainissement.developpement-durable.gouv.fr